Lundi 13 mai  2013 à 18h30

Cité de la musique et de la danse (Auditorium)

Strasbourg

Conversation autour du compositeur Wolfgang Rihm

Figure majeure de sa génération, Wolfgang Rihm s’est imposé depuis les années 1970 avec des œuvres puissantes et diversifiées dans leur contenu et leur style. Il figure parmi les compositeurs allemands les plus joués dans le monde après la génération de Stockhausen et Zimmermann. Son art est libre, sa pensée subjective, et son apport est énorme pour la fin du XX^e siècle et le début du XXI^e.

La discussion avec Wolfgang Rihm sera animée par plusieurs musicologues connaissant particulièrement bien sa musique : Ulrich Mosch, l’un des plus grands connaisseurs de sa musique, Martin Kaltenecker, Pierre Michel qui animera cette rencontre.

La discussion sera en outre rythmée par de courts interludes musicaux :
- Hölderlin – Fragments : Fragment 57, Fragment 92, Fragment 19, interprétés par Marine Jacquinot (piano) et Damien Gastl (baryton).
- Hölderlin – Gedichte, interprété par Marine Jacquinot (piano) et Cécile Lohmuller (soprano).

Dimanche 28 avril 2013 à 16h

Salle Pleyel – Paris 8°

Est fantastique celui qui est capable de créer des illusions hors du monde des possibles, hors du réel. Dans les temps anciens, l’être fantasque qui par fantaisie se laissait ainsi aller à suivre ses hallucinations était assimilé à la folie. Au XIXe siècle, la notion de fantastique s’imprègne d’une valeur nouvelle : les Romantiques voient désormais dans l’irréel un stimulateur d’imaginaire. Dans le domaine musical, Berlioz pose la première pierre avec sa Symphonie fantastique (1830) où le jaillissement de son inspiration irrigue cinq mouvements totalement inhabituels et des colorations orchestrales inouïes.

Alberto Colla (né en 1968) propose spécialement pour ce concert une Symphonie des prodiges qui tisse des liens avec l’enjeu posé par Berlioz.

Dans son Concerto pour la main gauche (1932) destiné au pianiste Paul Wittgenstein qui avait été amputé du bras droit pendant la Première Guerre mondiale, Ravel joue quant à lui sur l’illusion. Vingt minutes durant, sans interruption aucune, le virtuose réalise d’une seule main, une seule, une partition monumentale d’une difficulté inouïe. Étonnant, incroyable…

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Jeudi 11 avril 2013 à 20h

Salle Gaveau – Paris 8°

Pauvre Cendrillon, enfermée en sa demeure alors que ses deux sœurs vont au bal… Mais Rossini, grâce à son orchestre étincelant, la place finalement sous les feux de la rampe et ses mélodies éclatantes la transforment en princesse. Aucune musique n’a su mieux que la sienne peindre la noirceur pour la balayer ensuite de scintillement, de brillant et de fête !

La clarinette de Mozart oscille également entre ces deux mondes opposés. D’abord le sublime mouvement central de son Concerto en la majeur est la plus belle page écrite pour cet instrument, car la sobriété de la clarinette, la pureté de son chant, nous fait pénétrer au plus profond de l’âme du compositeur, dans ses détours les plus sombres ; puis les mouvements extrêmes, plus solaires, dansent avec insouciance.

Chez Beethoven, le passage du clair à l’obscur prend un tour plus grandiose : les masses de l’orchestre et les thèmes véhéments sont là pour nous rappeler que c’est le contraste qui compte désormais dans l’univers romantique.

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Samedi 23 mars 2013 à 19h30

salle Païva (20, rue Legendre, Paris 17e)

Debussy, Ravel

Un concert qui mêle musique et poésie françaises de la Belle Epoque. Les pièces trouvent leur écho imaginaire dans les textes lus par les musiciens. Une biélorusse, un bosnien et une japonaise, tous les trois réunis à Paris par la même passion - celle de la musique.
Maurice Ravel s'inspire de la forme poétique pantoum pour écrire le deuxième mouvement de son trio (piano, violon, violoncelle). Trio A.R.K. vous propose un concert mis en scène, qui mêle musique et poésie françaises de la Belle Epoque. Les oeuvres jouées trouvent leur écho imaginaire dans les textes lus par les musiciens.

Programme :
Maurice Ravel: "Tzigane" pour violon et piano (1924)
Claude Debussy: Sonate pour violoncelle et piano (1915)
Maurice Ravel: Trio avec piano en La mineur (1914)

Réservation: trio-ark@gmx.com/ 07.77.07.45.15

Dimanche 10 mars 2013 à 16h30

Concert à l'Orangerie de Rochemontès

Duo Sandrine Tilly - Anne Le Bozec

Ecouter le duo Sandrine Tilly avec Anne Le Bozec  nous conduira « de Sonates en Romances ».

Les Romances pour hautbois et piano opus 94 de Robert Schumann, sont l'une de ses rares oeuvres dédiées à un instrument à vent. La version pour flûte et piano confère à ces trois pièces douceur et délicatesse.

La Sonate pour flûte et piano de Serge Prokofiev est donnée dans sa version originale. En quatre mouvements, dont un diabolique scherzo et un mouvement lent de toute beauté, cette sonate offre à la flûte l'un des monuments de son répertoire.

La Sonate pour flûte et piano de Francis Poulenc nous donne l'occasion d'un hommage en ce cinquantenaire de sa mort. En trois mouvements, elle laisse un parfum de nostalgie. La cantilène centrale reste dans les mémoires comme l'un des plus simples et plus poignants chants composés pour la flûte.

La Suite populaire hongroise pour flûte et piano de Béla Bartók réunit des mélodies que Bartók collecta dans les campagnes de son pays. Cet ensemble former une Suite contrastée.

RÉSERVATIONS : Concert : 23 €

Maison Midi-Pyrénées, 1 rue de Rémusat -Toulouse – tél. : 05 34 44 18 18

Orangerie de Rochemontès–Seilh –05 61 59 47 47-

Samedi 23 février 2013 à 19h30

salle Païva (20, rue Legendre, Paris 17e)

Rachmaninov, Tchaikovsky, Kodaly, Schoenberg, Ravel

Une biélorusse, un bosnien et une japonaise, tous les trois réunis à Paris par la même passion - celle de la musique. Les oeuvres des années 1880-1920 seront interprétées en solo, duo ou trio.

Le trio A.R.K. est une formation de trio à cordes avec piano à géométrie variable qui leur permet d'aborder un très vaste répertoire déjà existant, tout en ouvrant le trio A.R.K. vers d'autres formes d'art : peinture, théâtre, danse, pour des créations contemporaines. Leur objectif est de partager le plaisir de jouer ensemble et le goût de la musique avec leur public.

Au programme : Rachmaninov, Tchaïkovski, Kodaly, Schoenberg, Ravel.

Réservation: trio-ark@gmx.com/ 07.77.07.45.15

Mercredi 20 février 2013 à 20h

Théâtre du Capitole – Toulouse

Grands motets versaillais

Jean-Philippe RAMEAU &

Jean-Joseph Cassanéa de MONDONVILLE

Le grand motet versaillais, ou motet à grand choeur, représente le principal genre de la musique religieuse française de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution. Tous les grands compositeurs (Dumont, Delalande, Lully...) ont ainsi célébré les événements importants du royaume, tradition toujours florissante sous Louis XV.

Programme  :

QUAM DILECTA – J-P. Rameau (1683-1764):

Oeuvre raffinée, aux intentions subtiles, le Quam dilecta fait partie du grand répertoire choral. L’oeuvre est difficile, elle exige beaucoup des interprètes solistes, des choeurs et des instrumentistes, comme la plupart des grandes pages de ce compositeur.

DE PROFUNDIS – J. J. C. de Mondonville (1711-1772)

Composé en 1748, le De profundis (psaume 129) est l’un des dix-sept grands motets de Mondonville. Il se conforme à la structure du grand motet définie par Delalande, ainsi qu’à une esthétique bien française mais synthètise aussi  les courants italien, et germanique.

IN CONVERTENDO - Rameau

L’In convertendo est le plus complexe des trois motets composés par Rameau. Il est écrit sur le psaume 125, l’un des plus douloureux : les Juifs captifs à Babylone pleurent leur liberté perdue.

RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATIONS :

Théâtre du Capitole : 05 61 63 13 13 - service.location@capitole.toulouse.fr -

Les PASSIONS – www.les-passions.fr - 05 63 22 19 78

Mercredi 23 janvier 2013 à 20h

Salle Pleyel – Paris 8°

À chacun sa révolution ! Le traité du célèbre astronome polonais Copernic (XVIe siècle) aura montré que les planètes tournent à la fois autour du soleil et sur elles-mêmes, ce qu’il appelait les Révolutions des mondes célestes. C’est de cette découverte incroyable que s’inspire la compositrice ukrainienne Svitlana Azarova (née en 1976), dans un style mystique et planant, utilisant souvent des sons diphoniques pour s’approcher de l’idée que l’on peut se faire de « l’harmonie des sphères ».

La Symphonie n° 3 (1875) de Tchaïkovski tente une autre expérience : composer une symphonie à partir de cinq mouvements qui n’entretiennent presque aucun lien entre eux, comme s’il s’agissait d’un éclatement total de l’idée de forme. Alors que Beethoven met en place, dans son Premier concerto pour piano (1801), une révolution qui ne sera jamais remise en question : considérer que le soliste puisse s’affranchir de l’orchestre pour jouer en face de lui, voire « contre » lui. Car pour Beethoven, c’est le héros révolutionnaire qui sert de modèle, celui qui s’était affranchi du passé et de l’ordre établi pour créer un monde nouveau.

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