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                                                  La vie musicale à l’aube du XX° siècle :

 

Avec la « mondialisation » naissante, les structures musicales tentent à s’harmoniser : en quelques décennies, les orchestres, les théâtres lyriques, conservatoires… s’établirent dans presque toutes les villes, y compris celles de moyenne importance. En Europe, au Canada ou aux Etats-Unis, on assiste à une industrialisation de la musique et l’ouverture des filiations étrangères des grandes maisons d’édition permit un échange de plus en plus large et orienta plus facilement la musique vers une consommation de masse.

Certes, la vie musicale était devenue omniprésente, jusqu’à trouver un champ d’écoute dans les fréquentes expositions industrielles. Mais cela contribua à la mise en place d’un répertoire plus stable, privilégiant l’aspect historique et la présence d’interprètes virtuoses. C’est ainsi que se détache progressivement la figure de chef d’orchestre, et que les œuvres de Verdi, Wagner, Puccini, Gounod… devinrent les maître-clés du répertoire.

 

                                                           Russolo, Music (1911)

 

De même, les écoles nationales qui avaient affirmé leur originalité par l’apport d’éléments musicaux ethniques et folkloriques perdirent rapidement ces traits distinctifs ; le folklore devenant ainsi un vocabulaire stylistique international. Toutefois, le répertoire s’élargit aussi des redécouvertes musicales de J.S. Bach, Mozart, Schubert et même de musiques encore bien antérieures comme la musique ancienne ou du XVIII° siècle.

Si cette consommation musicale de masse permit l’internationalisation d’un répertoire fixe et l’enrichissement des éditeurs, elle n’en a pas moins un effet destructeur sur le plan de la création contemporaine – la situation n’a guère évolué depuis ! Ainsi, de plus en plus, le public se désintéressera de la création contemporaine et mènera directement à un phénomène nouveau : l’avant-gardisme. Le compositeur se voit alors incompris dans son langage.

    L'Oiseau de Feu (pour le ballet de Stravinsky)

                                                                                                                                                                                                

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