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Dimanche 26 juillet, 17h

Basilique Saint-Pierre de Luxeuil-les-Bains

Musique sacrée du Grand Siècle,

de la cathédrale au couvent

1ère partie

 

MOTETS POUR NOTRE DAME DE PARIS / André Campra (1660-1744)

 

Aquilon / Sébastien Mahieuxe

Ensemble de voix d’hommes

 

Marcio Soares-Holanda, Vincent Lièvre-Picard, hautes-contre

Amine Hadef, Thibaut Leanaerts, tailles

Geoffroy Buffière, Christophe Gautier, basses tailles

Gwénaëlle Chouquet, NN, violons

Marie Langlet, théorbe

Anne Garance Fabre-Garrus, violoncelle

Florian Carré, orgue et clavecin

Scénographie lumières : Benoît Colardelle

 

André Campra s’atèle à la composition de sa série de petits motets dès son arrivée à Paris en tant que maître de chapelle de la cathédrale Notre-Dame (1694-1700) ; Il publiera cinq livres de motets chez Ballard, éditeur du roi entre 1695 et 1720. Très vite ces compositions remportent un vif succès et l’on se presse à Notre-Dame pour les écouter : on va entendre « Monsieur Campra, Toulousain, maître de musique de l’église cathédrale Notre-Dame de Paris qui a su faire un agréable mélange de la musique italienne avec celle de la France. Il va beaucoup de monde tous les samedis à trois heures et demie pour entendre le motet que l’on y chante devant la chapelle de la Vierge » (Recueil de Tralage vers 1695)

 

Les motets de Campra sont fortement influencés par la musique italienne : raffinements harmoniques, charme de l’accompagnement, écriture brillante et contrastée… Ils sont aussi de la main d’un homme de théâtre : le texte sacré se met en scène. Campra sait tirer profit de l’effectif restreint du petit motet : airs, récits, duos, trios et ritournelles s’enchaînent comme à l’opéra ! Mais son éloquence n’est pas sans profondeur et ses grâces savent encore nous toucher…

En 1988, un précieux manuscrit du XVIIe siècle est miraculeusement retrouvé, à l’intérieur d’un mur en Roumanie. C’est l’un des principaux témoignages de l’activité musicale en Transylvanie vers 1650 : le Codex Caioni. Dans ce carrefour de l’Europe et de l’Asie, le même musicien pouvait chanter le matin à la messe, et le soir faire danser le village à un banquet…

 

 

Dimanche 26 juillet, 21h

Basilique Saint-Pierre de Luxeuil-les-Bains

Musique sacrée du Grand Siècle,

de la cathédrale au couvent

2ème partie

 

MESSE DES COUVENTS, PLAIN CHANT ET MOTETS

François Couperin (1668-1733)

reconstitution d’une messe dans un couvent parisien à la fin du XVIIe siècle

                                                                           

Jean-Charles Ablitzer, orgue historique / artiste associé

La Compagnie Musicale Catalane / Josep Cabré

Ivette González, Isabelle Fallot, Sheryl Sueyres, sopranos

Bertille de Swarte, Nathalie Guida, Françoise Erre, mezzos sopranos

Josep Cabré, baryton et direction

Scénographie lumières : Benoît Colardelle

 

Ce programme est une fiction. Oui, n’ayons pas peur de mots. Il est en effet très difficile, peut-être impossible, de vouloir établir une séquence de la “messe” en tout et pour tout exacte à celle qui aurait était faite au temps de Couperin.

Mais au vu de son œuvre, à l’orgue comme pour ses pièces vocales, il ne nous est pas du tout impossible de reconstituer l’ambiance sonore dans laquelle a pu se développer une célébration à son époque. Cette approche donne une bonne raison d’inclure différentes visions de son art de composition, à l’orgue pour une place de choix, mais aussi avec l’autre élément nécessaire permettant d’imaginer le déroulement sonore d’une célébration liturgique au temps de Couperin, la musique vocale à petit effectif.

« Il faut, pour le comprendre, se rappeler qu’un couvent n’a pas grand-chose à voir à cette époque avec ce que peut évoquer pour nous l’idée d’un monastère. Ne pensons pas à une abbaye de Trappistes – où l’orgue n’avait et n’a guère de place……Un couvent est un lieu de piété, plus sincère sans doute qu’on ne le croit. Mais c’est aussi – sans contradiction et avec moins d’hypocrisie qu’il n’y paraît – un lieu où l’on élève les jeunes filles nobles, qui n’y resteront pas, et y font de la musique et de la conversation. Rien de tout cela n’exclut nécessairement la piété: mais cela exclut certainement l’austérité. »

[François Couperin - Philippe Beaussant - Fayard]

 

                                                                                                                                                  

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