La Caverne aux mille Notes
Alfred Brendel : A birthday Tribute
Brahms : concerto pour piano n°1 / Mozart : Concerto pour piano n°25
Le 15 janvier 2011
Alfred Brendel a 80 ans aujourd'hui. Après sa tournée de concerts d'adieux
de 2008, il ne délaisse pas pour autant son public et donne régulièrement
sur les scènes européennes des conférences, des lectures de textes et de
poèmes de sa composition et des master class.
"Si j'appartiens à une tradition, c'est celle qui veut que l'œuvre d'art
dicte à l'interprète ce qu'il doit faire et non celle de l'interprète qui dit
ce que l'œuvre aurait dû être ou ce que le compositeur aurait dû faire."
Par cette phrase
toute simple se trouve résumé tout l'art d'Alfred Brendel, qui met
son exigence technique et artistique au service de l'œuvre et du
compositeur.
Cette nouvelle série de rééditions permet de
retrouver des enregistrements devenus indisponibles comme des
enregistrements publics de concertos de Brahms et de Mozart, les premières versions des Sonates de
Schubert, ou les Concertos pour piano de Beethoven dirigés par Bernard
Haitink. C'est aussi l'occasion de faire découvrir Alfred
Brendel à ceux qui ne le connaissent pas encore et de rendre
hommage à un très grand artiste.
Les clefs du classique
Le 15 novembre 2010
Donner des repères simples dans
la musique classique et guider l’auditeur dans la découverte du répertoire, tel
sont les objectifs des Clefs du classique, présenté sous forme d’un livre
disque.
44 pages pour tout comprendre : un texte ludique retraçant les grandes époques
(baroque, classique, romantique, moderne) et les différents genres (musique
instrumentale, opéra…), remettant dans le contexte la vie des grands
compositeurs et l’histoire de leurs plus grands chefs-d’œuvre, les bons
extraits musicaux à l’appui.
Les 2 CD couvrent ainsi un large répertoire : le meilleur de la musique
classique, avec les plus grands interprètes. Donnant à ce beau projet sa caution artistique, le label Deutsche Grammophon
s’est associé avec Europe 1 et Mezzo qui y apporteront tout leur soutien !
Carols and Christmas songs
Interprété par Bryan Terfel
Le 18 octobre 2010
Bryan Terfel nous a fait un cadeau bien à lui pour les fêtes
de Noël 2010 : un double album dédié aux chants de Noël. Des chants
traditionnels bien sûr mais également des chants issus de son pays natal, le
Pays de Galles !
Le chanteur est accompagné d’imminents artistes gallois,
tels que la harpiste Catrin Finch, le chanteur Gwarw Edwards, le Welsh National
Orchestra sous la direction de Tecwyn Evans...) et autres grands interprètes de
renommée internationale : Bing Crosby dans
"White Christmas", et Rolando Villazón pour la magnifique
"El nacimento".
Elina Garanca "Habanera"
Avec Karel Mark Chichon à la tête de l'Orchestra Sinfonia Nazionale della Rai
Le 13 septembre 2010
Le dernier album d’Elina Garanca, Habanera, est dédié à l’Espagne. Aux côtés de Karel Mark Chichon à
la direction de l’Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai, elle livre ses coups
de cœur tziganes, espagnols autour de zarzuelas, d’airs d’opéras français ou anglais
avec Bizet, Falla, Ravel, Bernstein….
Cette jeune mezzo-soprano enchaîne les dates et entame une
carrière internationale depuis 2003 lorsqu’elle interprétait le rôle d’Annio
dans la Clémence de Titus de Mozart.
Depuis, elle est Charlotte (Werther),
Dorabella (Cosi fan tutte), Sesto (la Clémence de Titus)… en enchaîne les
triomphes !
Carl Orff "Carmina Burana", dirigé par Daniel Harding
Avec Patricia Petibon, Hans-Werner Bunz et Christian Berhaher
Le 23 août 2010
Voici une jeune
chef d’orchestre talentueux qui redonne un nouveau souffle à Carl Orff et son
Carmina Burana !
Né à Oxford en 1975, Daniel Harding a débuté en tantqu’assistant de Sir Simon Rattle à l’Orchestre Symphonique de Birmingham en
1994, puis de Claudio Abbado au Philharmonique de Berlin en 1996. Il est depuis
reconnu comme l’un des plus brillants chefs d’orchestre de la nouvelle
génération. Après un premier album remarqué, consacré à la Dixième Symphonie de
Mahler, Daniel Harding enregistre l’une des œuvres les plus populaires au monde
: le fameux Carmina Burana de Carl Orff. Daniel Harding apporte à cette cantate
un renouveau, grâce à sa direction énergique et inspirée de l’Orchestre de laRadio Bavaroise.
A noter, un casting impressionnant avec trois solistes vocaux d’exception : Patricia
Petibon (soprano), Siegfried Jerusalem (ténor) et Christian Gerhaher (baryton).
Summer Night Concert - Schönbrunn 2010 (CD ou DVD)
Le 5 juillet 2010
Le Summer
Night Concert (Concert d'une nuit d'été), avec le Philharmonique de
Vienne, est en train de devenir une tradition - un concert gratuit en plein
air, dans l'ambiance unique des magnifiques jardins baroques du château de
Schönbrunn.
En présentant ce concert gratuit dans un lieu public, l'orchestre s'efforce
de rendre cette musique accessible à un large éventail d'auditeurs, au-delà de
son public habituel. « Avec ce concert, nous espérons attirer à la
musique classique ceux qui ont par ailleurs peu d'occasions d'entrer en contact
avec elle ».
En accord avec les aspirations populaires du Summer Night
Concert, Franz Welser dirigera le célèbre Philharmonique de Vienne
dans un programme d'un attrait universel, on pourrait même dire cosmique, sous
la divise « Lune - planètes – étoiles ». Et qu'est-ce qui
pourrait mieux incarner ce thème que la somptueuse et évocatrice valse de Josef
Strauss, Sphärenklänge
(Musique des sphères). De surcroît, le Summer Night Concert braque son télescope musical sur
des classiques extra-terrestres comme « Mars », tiré des Planètes de
Gustav Holst, et des extraits de la musique de John Williams pour un classique
hollywoodien de science-fiction, La Guerre des étoiles. La musique viennoise sera elle
aussi à l'honneur avec une valse de Joseph Lanner, Abendsterne (étoiles
du soir), une pièce fabuleuse enregistrée ici pour la première fois par le
Philharmonique de Vienne! Autre morceau viennois « Chœur à la lune »
des Joyeuses
Commères de Windsor, le chef-d'œuvre lyrique d'Otto Nicolai
(1810-1849), qui fonda le Philharmonique de Vienne en 1842 et dont on fête le
bicentenaire cette année. Le Deuxième Concerto pour piano de Franz Liszt, œuvre
virtuose mais hautement poétique, est la seule composition »terre à terre« du
concert, mais le Philharmonique de Vienne et Franz Welser-Möst sont heureux de
faire cette exception à leur thème, puisque le soliste en cette occasion est
l'un des plus grands virtuoses actuels, Yefim Bronfman.
The Orignal Three Tenors : 20ème anniversaire (CD + DVD Bonus)
Le 7 juin 2010
Redécouvrez le concert légendaire des Trois Ténors les plus
célèbres de la planète ! Le 7
juillet 1990, dans les Termes de Caracalla à Rome, Luciano Pavarotti, Placido Domingo et José
Carreras, sous la baguette de Zubin Mehta et accompagnés de l’Orchestre de
Florence et de l’Orchestre du Théâtre de l’Opéra de Rome, ont donné un concert
devenu mythique. 100 000 personnes ont tenté de se procurer des places, mais
6000 privilégiés seulement vivront cette soirée exceptionnelle. Le concert fut
retransmis en direct dans le monde entier avec plus de 800 millions de
téléspectateur.
A l’occasion du 20ème anniversaire de ce concert,
vivez ce grand moment en direct avec le DVD bonus…
Richard Galliano plays Bach
Le 12 avril 2010
La
musique baroque est devenue depuis quelques années une affaire d'état : doit-on
interpréter sur instruments actuels, sur instruments d'époque, rechercher le
goût baroque, essayer de proposer quelque chose de neuf ?
L'accordéonniste
Richard Galliano répond à ces interrogations en proposant du Bach à
l'accordéon. Ce musicien enregistre pour la première fois chez Deutsche
Gramophon : "J'ai débuté et
poursuivi mes études musicales avec Bach. J'ai joué une grande partie des
Préludes et Fugues du Clavier bien tempéré, le Concerto Italien et bien
d'autres oeuvres... Mais d'un point de vue discographique je n'ai pas commencé
par Bach, c'est vrai. Pour moi ce disque Bach est l'aboutissement de
quarante-cinq ans d'expérience musicale tous terrains".
Bach
a fait l'objet de beaucoup de transcriptions ou arrangements, mais pas ici :
"La musique de Bach est universelle.
Lorsque je la joue, je ne change pas une note, pas une respiration, pas un
silence... Je joue le texte intégral sans aucune adaptation".
Aux
côtés de Jean-Marc Phillips et Sébastien Surel (violons), Jean-Marc Apap
(alto), Raphaël Pidoux (violoncelle) et Stéphane Logerot (contrebasse), Richard
fait revivre le Concerto pour violon et
orchestre en la mineur BWV 1041, le Concerto
pour piano en fa mineur BWV 1056, le Concerto
pour hautbois et violon en ut mineur BWV 1060 et d'autres piéces issues de Partitas, Sonates ou Suites.
"Tout est affaire d'émotion. Je ne veux pas
montrer de quoi est capable l'accordéon. Je veux faire partager l'émotion que
Jean-Sébastien Bach a écrite".
Apprends-moi l'opéra : "Carmen" de Bizet - "Madame Butterfly" de Puccini
Le 29 mars 2010
«L’opéra conté aux enfants...
pour le plaisir de tous»: voici la nouvelle collection de Deutsch Gramophon,
qui souhaite renouveler le public lyrique. Pour ce faire, il faut s'y prendre
dès le plus jeune âge car cela est en grande partie question d'éducation.
«Apprends-moi l’opéra» comprend
quatorze volumes (publiés séparément): Aida, Le Barbier de Séville, Carmen,
Madame Butterfly, La Bohème, Così fan tutte, L’Elixir d’amour, Les Noces de
Figaro, La Flûte enchantée, Rigoletto ou La Traviata.
Le principe de cette collection
est simple et séduisant: ces disques offrent les moments forts de l'opéra,
accompagnés d’une notice de 32 pages consistant en une narration du livret
adaptée à un public jeune, (probablement pas avant huit ou neuf ans).
Il est vrai qu'il est difficile
de raconter des histoires aux enfants qui ne leur sont pas destinées. C'est
pourquoi cette collection peut s'adresser tantôt aux adultes tantôt aux enfants
avec un résumé de l'action en courtes phrases.
"Pour le plaisir de
tous...", cette collection est un bon début pour démocratiser à nouveau
l'opéra, un genre que le public trouve souvent ennuyeux, et la musique
classique en général qui voient les foules reculer davantage chaque jour
(hormis pour l'élite intellectuelle et les professionnels).
Enfin un signe d'encouragement...
Bobby McFerrin "Vocabularies"
Le 29 mars 2010
On ne
présente plus Bobby McFerrin, célèbre jazzman, dix fois lauréat du Grammy Award
et auteur mondialement connu de la chanson "Don't Worry, Be Happy".
Spécialisé dans les compositions ou arrangements a cappella de genres très
différents comme le jazz, le rock, la pop, le funk, la world music ou le
classique, son principe est de reproduire toute une orchestration de la basse
jusqu'à la voix principale uniquement avec la voix, en imitant le timbre de
toutes sortes d'instruments et en ajoutant le rythme par des percussions sur la
poitrine ou du beatboxing.
Du grand art digne de Mozart… Il
revient en 2010 après une absence de huit ans. Son nouvel opus
« Vocabularies » est essentiellement basé sur les expériences
d’enregistrements et de son exploration incessante du potentiel de la voix
humaine. En
collaborant avec Roger Treece, Vocabularies permet de regrouper plus de
cinquante chanteurs, venus du monde entier. Ils furent enregistrés un par un,
puis par petits groupes afin de créer un chœur virtuel de plus de 1400 pistes
vocales ! La musique reste abordable et possède ce don incroyable de
communiquer la joie et l’amour de la musique.
Manu Katché "Third round"
Le 15 mars 2010
Rendu célèbre grâce à la
télévision, le batteur Manu Katché s’impose de plus en plus comme l’un des plus
grands musiciens internationaux du jazz français. Après avoir été aux côtés de
Sting ou Peter Gabriel, il crée une musique qui revisite les racines du jazz
tout en la colorant de sons et rythmes actuels.
Pour son troisième album
« Third Round », Manu s’accompagne de Jason Rebello, au piano, Pino
Palladino à la basse électrique, Tore Brunborg au saxophone et Kami Lyle au
chant. Il savait dans quelle direction il voulait évoluer : « on a
travaillé en studio d’une manière un peu pop. Tout était écrit mais en jouant
on faisait évoluer la partition. Il fallait juste s’approprier les
morceaux ».
Le
résultat est à la hauteur des espérances avec un jazz épanoui, des balades
équilibrées. De part ces échanges, la musique acquiert un caractère groovy,
mêlée d’un toucher délicat et d’une énergie bouillonnante.
Un très
beau disque, certes, mais la version concert à Paris, au Théâtre des
Champs-Elysées lundi 22 mars prochain, sera certainement inoubliable !
Bryn Terfel "Bad Boys"
Le 8 mars 2010
Bryn Terfel : la presse le
qualifie souvent d’ogre musical. Non parce qu’il est un baryton boulimique
enchainant les spectacles les uns derrière les autres, mais parce que les rôles
de méchants lui vont à ravir.
Il se prend d’ailleurs au jeu en
nous invitant à découvrir son panel vocal et son talent sur des airs des Bad
Boys lyriques. Du Diable en personne (dans Faust
de Gounod et Mefistofele de Boito) à
Sweeney Todd (le diabolique barbier incarné par Johnny Depp), en passant par
Dulcamara, le charlatan de L’Elixir
d’amour de Donizetti, Bryn Terfel exprime dans cet album tout son talent
d’acteur hors-pair avec une technique vocale irréprochable.
Ce chanteur atypique se ballade
donc sans efforts apparents entre Gershwin, Mozart ou Sondheim… Bryn Terfel
est-il vraiment un ogre lyrique ou seulement un géant aux airs méchants ?
En tout cas, il est convaincant…
Jacques Coursil "On a trail of tears"
Le 8 mars 2010
Linguiste et prof de fac, Jacques Coursil est revenu sur
la scène musicale en 2005 après une longue absence. Deux ans plus tard, avec
son album Clameurs, il est honoré de louanges. Il se remet alors sans relâche
au travail et nous donne cette fois un ouvrage bouleversant basé sur le
calvaire enduré par les Cherokees au XIXe siècle et l'édification du nouveau
monde.
Avec On a trail of tears, le musicien septuagénaire nous
bouleverse par le geste, le cri, "les larmes murmurées et chuchotées en
récitatifs, les duos trompette, contrebasse… La proclamation de The Indian
Removal Act par le sextet Free Jazz Art remplace les larmes du chemin par des
paroles libérées qui parfois explosent. Enfin, le quartet et les duos
reviennent à la fin pour célébrer la Traversée du Milieu, de Gorée aux
Amériques".
"Dans les récitatifs, le chant s’ordonne comme des
processions, des marches lentes, chemins de passion avec stations pendant
lesquelles on reprend mais à rebours, le "chemin des larmes", pour ne
pas oublier d’où l’on vient. C’est pourquoi sur les deux derniers
titres, Gorée et Middle Passage, la narration récite l’histoire de
l’autre chemin de larmes : la traite africaine des esclaves. En revanche, entre
les deux, la proclamation de la loi nécessitait la polyphonie et un éclatement
des structures modales. C’est pour cela que j’ai fait appel à un ensemble plus
free jazz, composé de certains musiciens new-yorkais que je fréquentais vers la
fin des années soixante".
Sa réflexion sur la linguistique a permit à Jacques
Coursil de nombreuses possibilités musicales : "le son de la trompe
correspond aux voyelles : rien n’est plus beau qu’une voyelle. Les
articulations du son sont les consonnes. L’analogie langage/musique ne va pas
plus loin que les syllabes qui déjà chantent, parlent et dansent".
De plus, cet album propose une exigence de son remarquable
: chacune des notes de la trompette a un sens, chaque timbre a une essence.
"J’ai développé des techniques pour la trompette, mais la technique ne
m’intéresse pas beaucoup, sauf quand la virtuosité chante et danse. En musique
improvisée, il faut ne pas improviser de notes en trop ni pour rien : en
clair, jazz minimal, émotion maximale".
Bizet "Carmen" avec Andrea Bocelli
Le 8 mars 2010
Retrouvez le ténor italien
préféré du grand public dans un rôle mythique : celui de Don José, dans
l’opéra de Georges Bizet, Carmen ! Aux côtés de Marina Domashenko
(Carmen), Eva Mei (Micaela) et Bryn Terfel (Escamillo), l’orchestre
Philharmonique de Radio France est dirigé par Myung-Whun Chung.
Pour cet enregistrement studio,
la mezzo soprano montante, Marina Domashenko, et Andrea envoûtent à eux deux le
public, pour un opéra passionnel et une performance très séduisante.
Alfred Brendel "The Farewell concerts"
Le 8 février 2010
Après
soixante ans de carrière et de présence dans le paysage musical français, le
célèbre pianiste Alfred Brendel met ses doigts au repos.
Pour
ses adieux, il a concocté avec le Wiener Philharmoniker (sous la direction de
Sir Charles Mackerras) un programme résumant son parcours : Haydn, Mozart,
Beethoven dans la Sonate n° 27 « quasi
una fantasia » et bien sûr Schubert avec la D 960.
Intellectuel
exigeant, muni d'un solide sens de l'humour et de l'ironie, amoureux du son
feutré et doté d'un toucher magique, il a été l'un des plus émouvants
interprètes de Schubert.
Alfred
Brendel, féru de philosophie et de littérature, veut aujourd'hui se consacrer à
l'écriture. Il a déjà publié des recueils d'articles et de discours où il
montre un réel talent fondé sur le non-sens et le paradoxe. Il a aussi écrit
des poèmes d'inspiration surréaliste. À Paris, Isabelle Huppert en avait donné
lecture au Centre Pompidou, en novembre 2005.
Concert du Nouvel an 2010
Le 8 janvier 2010
Plus
qu'un événement, les Concerts du Nouvel An sont davantage une tradition. Ces
concerts qui ont lieu invariablement à Vienne tous les ans ont un succès
retentissant tant sur le public viennois que dans le monde entier.
Dirigé
par George Prêtre pour la seconde fois depuis 2008, l'Orchestre symphonique de
Vienne propose cette année un programme audacieux. Les millions de
téléspectateurs ont pu notamment y entendre l'ouverture des "Joyeuses commères de Windsor", un
hommage au compositeur Otto Nicolai, dont on célèbrera en 2010 le 200°
anniversaire de la naissance. Clin d'oeil aussi à la France avec l'ouverture
des "Fées du Rhin" de
Jacques Offenbach et au Danemark avec le "Champagner-Galopp" de Hans-Christian Lumbye, surnommé "le
Strauss nordique". Pour terminer, Georges Prêtre a entraîné la "Marche de Radetzky" de Johann
Strauss père, sous les acclamations du public.
Les élections du piano 2010
Le 4 janvier 2010
Organisées
par Radio Classique en partenariat avec «Le Figaro», les élections du piano
2010 couronnent le compositeur franco-polonais Frédéric Chopin et privilégient
les classiques allemands. Ce
double album met à l'honneur une pléiade d'interprètes et une foule de morceaux
dédiés au piano élus par les auditeurs de cette radio.
Après
dix semaines d’élections hebdomadaires, les auditeurs de Radio Classique ont
élu leurs cinquante pièces favorites pour le piano. La part est belle pour la
musique germanique, avec une exception : Chopin. Il est pourtant suivi de près
par Beethoven et sa Sonate n° 14 dite Sonate
au clair de lune, l’adagio du 23° concerto de Mozart, ou le premier prélude
du Clavier bien tempéré de Bach. Que
des classiques mais que tout le monde aime...
Jon Balke "Siwan"
le 15 juin 2009
« Siwan » signifie « équilibre »
dans la langue parlée de l’Andalousie médiévale où les religions juire,
chrétienne et musulmane cohabitaient en paix. Siwan est une utopie, une volonté
de retrouver cet équilibre en compagnie d’artistes venus de divers horizons.
Siwan est en fait une rencontre entre le chant arabo-andalou,
l’électronique, le clavecin, le zarb…
Autour de Jon Balke,
l’instigateur du projet, se réunissent Amina Alaoui, la célèbre chanteuse
marocaine qui fut tout de suite emportée par l’idée de réunir des cultures et
des époques, le trompettiste américain Jon Hassel, le violoniste algérien Kheir
Eddine M’Kachine, le percussionniste iranien Pedram Khavar Zamini, le luthiste
Andreas Arend, le percussionniste norvégien Helge Norbakken…
Ce mélange des cultures ont pour
résultat une musique à l’inspiration modale où les ornementations libres font
face à la dilatation du temps, une musique où chaque note navigue entre
plusieurs réalités, plusieurs lieux, plusieurs temps…
L’orchestre unique de Siwan a été
éphémère, n’existant qu’entre septembre 2007 et mai 2008 pour quelques
enregistrements et concerts. Comme quoi, ce rêve de concordance n’est pas tout
à fait de ce monde !
Placindo Domingo "Amore infinito"
Le 11 mai 2009
Né du grand respect et de la
vénération de Placido Domingo pour Jean-Paul II , Amore Infinito est composé de
poèmes écrits par le défunt Pape. De prestigieux artistes ont été invités à
participer à la réalisation de ce projet unique : Andrea Bocelli, Josh Grosban,
Katherine Jenkins… Accompagnés par l’Orchestre Symphonique de Londres, ils
donnent le plus bel exemple de l’amour de la musique !
Les textes choisis sont profonds
et évoque toutes sortes de sujets. L’un de ces poèmes, Madre, était peut-être
destiné à sa propre mère, ou aux mères en général, en tout cas il parle
directement à notre coeur. Certains poèmes ont pour thème l’amour de Dieu,
d’autres les ouvriers. Il y a même un beau texte sur un ouvrier fabricant
d’armes qui explique avec insistance qu’il n’est pas l’instigateur des guerres,
mais un simple artisan. Le poème renvoie à la période patriotique du pape. Pour
élargir l’attrait des textes, certains chants ont été enregistrés en italien,
d’autres en anglais ou en espagnol. Placindo Domingo considère ce nouvel opus
comme le plus important de sa carrière.
Diving With Andy "Sugar Sugar"
Le 6 avril 2009
Avec son nom anglais, sa musique
oscillant entre la pop et la folk, rien de laisse présager que Diving With Andy
est un groupe français. Pour ce second opus « Sugar Sugar », le trio
français a voulu une musique sophistiquée et audacieuse.
Pas de collaborateur,
juste un auto-produit minutieux conçu en vase clos, dans l’intimité. Rémy et
Julien jouent de tous les instruments, Juliette écrit les textes et les
interprète. Dix chansons « sucrées », envoûtantes comme une rêverie
anglaise qui aurait le charme de Paris.
Miroslav Vitous Group “Remembering Weather Report ”
le 2 juin 2009
Anne-Sophie Mutter : Mendelssohn, Concerto pour violon Opus 64 - Trio Opus 49 - Sonates pour violon en fa majeur
Le 26 janvier 2009
The Puppini Sisters : "The Rise and Fall of Ruby Woo"
Le 5 janvier 2009
Un groupe de filles, aux
tendances retro, influence par les 40’s, allient pop et swing, glamour et fun. Formé
par Parcella Puppini, Kate Mullins et Stephanie O’Brien, le groupe connaît des
débuts fulgurants avec leur premier album « Betcho Bottom Dollar » (2006), se plaçant dans les meilleures
positions des charts US et en Grande Bretagne.
Avec « The Rise and Fall of Roby Woo », elles ont cherché à apporter une
ré-interprétation des musiques passées en les alliant à des influences venues
de divers horizons. Aussi se mêlent des chansons originales écrites par le trio
(I can’t believe I’m not a Millionnaire,
Soho Nights), et des reprises d’artistes
tels que les Bangles (Walk like an
Egyptian), Dusty Springfield (Spooky)
ou Beyoncé (Crazy in Love). Les
autres chansons (It’s not over, And she sang) possèdent chacune un
climat particulier : du hip-pop à des danses latines des 40’s, elles
respectent les harmonies impeccables et font de ce mélange des genres leur
marque de fabrique qui leur assure cette si belle renommée.
The tribute to Pavarotti "A celebration live to Petra" :
Le 8 décembre 2008
Pour l’anniversaire
de la mort de Pavarotti, de multiples hommages ont été programmé dans le monde
entier : Modène, New-York, Rome ou Petra. C’est dans cette ancienne cité
que se déroule l’un des plus beaux hommages rendus par les stars de la musique
actuelle et classique à ce ténor à la voix d’or. En souvenir de tous ces bons
moments à chanter ensemble…
Andrieu Rieu "Passionnément" :
Le 24 novembre 2008
« Passionnément », le
nouvel album d’André Rieu traduit toute sa passion pour la musique et le
bonheur qu’il a de la partager. Des valses, des chansons à fredonner, de Johann
Strauss au « Corons » en passant par des incontournables tels
« Plaisir d’amour ». Egalement des inédits spécialement dédiés au
public français.
Autre nouveauté sur cet album, la
présence de Mirusia Lowerse, une jeune soprano Australienne à la voix
merveilleuse qui accompagne désormais André Rieu sur tous ses concerts.
La devise d’André Rieu est semblable à celle de Johann
Strauss : « Ma vie n’est
qu’amour et plaisir ».
Molly Johnson :"Lucky"
Le 10 novembre 2008
Cette voix qui semble appartenir
à une époque révolue, c’est celle de Molly Johnson, une belle métisse
canadienne, chanteurse de jazz qui a su charmer tant la France que le continent
nord-américain. Après avoir goûté à tous les idiomes des musiques populaires d’aujourd’hui,
elle revient aux sources avec un dizaine de standards, rendant hommage aux plus
grands jazzmen et compositeurs de comédies musicales.
Car elle n’a jamais cessé d’écouter,
de décortiquer et chanter ces vieux tubes de Bobbie Gentry (Ode to Billy Joe), Duke Ellington (I got it bad), Billy Strayhorn (Lush life), George Gerschwin (extraits
de Porgy ans Bess), Fred Ahlert (Mean to me) ou Frank Loesser (If I were a bell).
Un disque calme aux mélodies
enchanteresses interprété par une Molly Johnson sublime qui façonne à sa
manière les splendeurs de la musique jazzique.
Juan Diego Florez : Bel canto spectacular
Le 3 novembre 2008
« Bel canto » signifie « beau chant ». L’ère du bel canto battit son plein durant les
premières décennies du XIX° siècle. Caractérisé au romantisme par Rossini,
Bellini et Donizetti – les auteurs les plus célèbres du théâtre lyrique italien
– le bel canto se caractérise par une tessiture, une virtuosité éclatante et
une expressivité qui firent son succès.
Juan Diego Florez remet à l’honneur
cet art en faisant étalage – sans la moindre prétention – de ses prouesses
techniques, son assurance stylistique, sa présence scénique et surtout une
vocalité saisissante, et rend ainsi hommage à ces compositeurs de génie qui
influencèrent le monde entier par ce chant sublime.
Pour notre plus grand bonheur, il
interprète des pages célèbres de Donizetti (L’elisie
d’amore, Linda di Chamounix, la Favorite), Bellini (I puritani) et Rossini (Il viaggio a Reims), aux côtés des plus
grands artistes actuels : les soprano Patrizia Ciofi, Anna Netrebko, la
mezzo-soprano Daniala Barcellona et le baryton Mariusz Kwieciem.
Florez est devenu en quelques
années Le ténor rossinien que s’arrachent les principaux théâtres lyriques du
monde entier, triomphant à la Scala de Milan, au Metropolitan Opera de Nex-York,
au Staatsoper de Vienne, au Covent Garden de Londres ou à l’Opéra de Paris.
Salués par la critique, ses albums sont consacrés et couronnés de nombreuses
récompenses.
Pas de doute pour ce quatrième
opus, Bel canto spectacular est un
vrai régal.
Patricia Petibon : Amoureuses
Le 27 octobre 2008
Avec son nouvel album « Amoureuses », Patricia Petibon
s’intéresse au répertoire classique avec des extraits d’œuvres de Haydn, Gluck
et Mozart. Avec ces trois compositeurs, Patricia explore la passion amoureuse à
travers les grandes héroïnes de l’opéra et renoue ainsi avec ses premières
amours musicales.
Ainsi, l’on retrouve les plus
grands thèmes des œuvres majeures de ces compositeurs : Armida, L’isola disabitata (Haydn), Die
Zauberflöte, le nozze di Figaro
(Mozart), Armide, Iphignénie en Tauride (Gluck) pour les
pages les plus célèbres. Un album riche en découverte également avec des
extraits d’opéras moins connus du grand public.
Patricia possède une immense voix
d’opéra, avec de l’or et de la lumière, des furies, des murmures … C’est une
artiste qui bénéficie d’une belle notoriété auprès d’un large public, car elle
a plusieurs cordes à son arc … Pour Amoureuses, Patricia est accompagnée d’un ensemble baroque de tout
premier ordre, le Concerto Köln, dirigé par le jeune chef Daniel Harding (qui
vient de remporter toutes les récompenses de la presse spécialisée pour son
album Mahler).
Andrea Bocelli : Incanto
Le 27 octobre 2008
Incanto, c’est le triomphe de la vie et de l’amour, un message
universel que le ténor Andrea Bocelli a tenu à délivrer à son public et à
l’ensemble de la planète. A travers quatorze titres, il remet au goût du jour
la chanson italienne, plus précisément napolitaine. Cette musique, partie
intégrante du répertoire traditionnel italien, était interprétée dans
l’intimité des fêtes de famille ou dans des lieux publics. Elle suscita
l’intérêt des petits et des grands, des chanteurs majeurs du XX° siècle et des
ténors les plus influents de leur temps.
Andrea Bocelli, ce ténor de
renommée internationale qui se produisit aux côtés de Pavarotti et qui chanta
pour le pape Jean-Paul II, nous livre, à l’occasion de son cinquantième
anniversaire, un souvenir d’enfance, un répertoire intemporel évoquant les
charmes et les délices ensorceleurs d’une splendide tradition chansonnière de
musique et de partage.
Hélène Grimaud : Bach
Le 20 octobre 2008
Avec son premier enregistrement
« Bach », Hélène Grimaud a voulu mettre à l’honneur son compositeur
de prédilection et explorer le pouvoir universel de sa musique. Pour cela, elle
a décidé en maître de juxtaposer des pages originales de Bach à des
transcriptions de ses œuvres dues à d’autres compositeurs. Avec ce projet, elle
met également en avant le fait que l’instrument sur lequel on joue la musique
de Bach est finalement peu important en regard de la musique propre et qu’il
est également intéressant d’étudier le point de vue musical de ses successeurs.
C’est pourquoi le programme
alterne les pages de Bach avec celles revues par Busoni (Chaconne en ré mineur issue de la Partita pour violon n°2 BWV 1004), Liszt (Prélude et fugue en la mineur BWV 543) et Rachmaninov (Prélude en mi majeur dont la source est
la troisième Partita pour violon BWV
1006). Y figure même un concerto, transcrit par Bach lui-même afin de montrer
que même son auteur se plaisait à ses jeux. Chaque transcription est de plus
introduite par un Prélude et fugue du Clavier
bien tempéré dans la même tonalité.
Jouer Bach permet toujours de
marquer son évolution aussi bien spirituelle que technique en tant
qu’instrumentiste ; c’est ainsi une manière de se rapprocher du secret de
son pouvoir universel.
Daniel Hope : Vivaldi
Le 6 octobre 2008
Beaucoup vont se dire
"encore un disque de Vidaldi". Certes, mais celui-ci requiert
plusieurs particularités. Déjà son interprète, Daniel Hope, concertiste
mondialement reconnu, qui se plait à interpréter les œuvres qu'il choisit dans
leur écriture originelle comme c'était déjà le cas avec le Concerto "à la
mémoire d'un ange" de Berg ou le Concerto pour violon de Mendelssohn.
Avec Vivaldi, Daniel Hope veut
montrer comment le violon est représenté dans ses différentes formes : le
concerto baroque où le violoniste est un soliste traditionnel, La Follia, qui
est une incroyable danse avec variations et pièce dans laquelle il collabora
avec Lorenza Borrani (une jeune virtuose italienne stupéfiante), ou la Tempesta
di mare, œuvre dans laquelle Vivaldi étale son génie afin d'évoquer les
éléments naturels.
Dans cet enregistrement figure
également un très bel air de l'un des opéras récemment redécouverts
("Sovvente il sole" de Andromeda liberata) interprèté par la
chanteuse et amie Anne Sofie von Otter. Pour montrer la complexité et la
liberté que permet la musique de Vivaldi - et la musique baroque en général -
le continuo (ou basse continue) s'est étoffé d'un lirone (un instrument
étonnant, sorte de croisement entre un violoncelle, une contrebasse et une
viole de gambe), d'une guitare baroque et d'une harpe baroque ; de petits
éléments qui chacun à leur façon changent le phrasé et la couleur. Avec
Daniel Hope, Vivaldi a droit à une nouvelle vie ! Une vraie redécouverte...
Measha Bruggergosman : "Surprise !"
Le 6 octobre 2008
Après avoir chanté dans la
Neuvième Symphonie de Beethoven, Measha Bruggergosman livre un premier album « Surprise »,
d’après le titre de l’une des chansons de cabaret de William Bolcom qui sont la
base de ce disque. Ce répertoire peu commun est également la première grande
Surprise qu’elle a faite au public.
Si elle a opté pour un rythme
différent que celui choisi habituellement pour les jeunes chanteuses lyriques,
c’est qu’elle veut « empêcher la balle de rouler trop vite ». Née au
Canada il y a à peine trente ans, elle a gagné tous les concours internationaux
et nous montre toute l’étendue de son talent dans des chansons de cabaret, du
Schoenberg et du Satie. Comment une toute jeune interprète aurait-elle pu faire
plus original ?
Measha succombe alors à l’ivresse
de Satie dans la Valse « Je te veux » et s’esclaffe dans l’ « Omnibus
automobile » qu’elle considère que un chant strophique d’une drôlerie
morbide, sans parler des « chansons de cabaret » de Bolcom peuplées
de personnages réels, non-imaginaires, mais tous plus grands que nature et du
climat berlinois au tournant du siècle dernier. Sans contexte, pour une
surprise, c’est une « Surprise ! »
Pavarotti "Duets" :
cd
dvd le 13 octobre 2008
La plus belle voix du monde en
duo avec les plus grandes stars : Céline Dion, Sting, Elton John, Bon Jovi
ou Sinatra, interprètent les grands succès de la musique pop et de la musique
classique. A écouter ou à voir, selon l’envie…
Un bel hommage à l’homme et à
l’artiste qui a contribué à « démocratiser » la musique classique et
la rendre plus accessible.
"Recomposed" by Carl Craig et Moritz von Oswald :
Le 10 octobre 2008
Une expérience unique et
cohérente de fusion entre la musique classique et la musique électronique
élaborée par les deux fondateurs de la techno » : Carl Craig et
Moritz von Oswald. Ils ont travaillé à partir d’œuvres interprétées par
l’Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Karajan : deux
compositions de Maurice Ravel, le « Boléro
» et la « Rapsodie espagnole », ainsi
que deux compositions de Modeste Moussorgsky. Le moins que l’on puisse dire c’est
le résultat est concluant et le son « nouveau »…
Musique du monde :
Cafe de Los Maestros : le 9 juin 2008
« Le tango est plus que de la musique ; le tango est plus que de la
danse ».
« On ne peut dissocier le tango de la vie » (Anibal Arias)
Ce guitariste de
quatre-vingt-cinq ans est l’un des maestros de cette production, née sous l’impulsion
de l’Argentin Gustavo Santaolalla désirant réunir les légendes oubliées du
tango des années quarante et cinquante.
Ils sont une trentaine à nous
entraîner sur les pistes de danse, nous portant par leurs voix rauques et
cassées par le temps, la langueur et la sensualité des pianos et bandonéons,
nous faisant vibrer par leur rythme syncopé. La mélodie s’accélère, le piano et
la contrebasse marquent leur rythme permanent tandis que le violon et le
bandonéon se détachent de ce rythme envoûtant, puis le soliste se plaint,
douloureusement, chaleureusement.
Cet événement fabuleux fut
couronné par un concert de gala au Teatro Colon de Buenos Aires et a été filmé
par le réalisateur Miguel Kohan, sur les écrans le 10 septembre 2008. Ce double
album, sorti en Argentine en 2006 a obtenu le « Grammy latin » et est
réédité chez Deutsche Gramophon.
« Pour tous ceux d’entre
nous qui n’étaient pas là pour vivre les merveilles de ces journées »,
écoutez et regardez…